Le CMR et le CTIR expriment leur profond malaise à l’égard des représentants nationaux de l’islam de France qui ne cessent d’étaler publiquement leurs divergences sans la retenue et le sens élevé des responsabilités qui leur incombent.Le CMR et le CTIR avaient déjà émis des réserves concernant la décision unilatérale que ces représentants allaient prendre en imposant un conseil national des imams de France dans la précipitation et sans la consultation nécessaire des personnes concernées par cette décision.La quasi-totalité des imams de France sont unanimes pour dire n’avoir jamais été consulté, ni informé sur une question aussi importante que la mise en place d’un projet de charte conditionnant l’exercice de leur ministère. Les seules informations dont ils ont pu disposer, provenaient de journalistes abondamment mis dans la confidence.Les imams regrettent que l’on continue à parler d’eux et de s’exprimer, à leur lieux et place sans qu’ils ne soient associés ni de près ni de loin à ces projets pourtant nécessaires pour une organisation libre et indépendante de l’islam de France.C’est pourquoi il est urgent que cette question soit confiée à ceux qui sont concernés par ce projet, loin des intérêts manifestement partisans.Enfin le CMR et le CTIR rappellent que toute organisation crédible de l’islam en France ne peut procéder que de la base.Lyon le 28/12/2020K. Kabtane, président du CMR M. Minta, porte parole du CTIR

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